Qu'est ce qu'une bronchite ?
Le bronchite est une inflammation des bronches. C'est une des pathologies respiratoires les plus fréquentes.
Son origine est bien souvent une infection virale (grippe, rhume...), mais parfois aussi une infection bactérienne (généralement dans un second temps) ou une irritation environnementale (tabagisme, pollution de l'air, air froid et humide...).
Sous l'effet de cette irritation, le tissu des bronches s'épaissit, ce qui entrave le passage de l'air, génère une toux sèche et une respiration sifflante.
Plus tard, la production de mucus s'intensifie. Elle est alors caractérisée par une toux grasse avec production de glaires qu'il faut évacuer. Si le mucus reste clair, il s'agit d'une infection virale, s'il jaunit, c'est le signe d'une infection bactérienne.
Une bronchite aiguë dure souvent 10 à 15 jours, s'il n'y a pas de surinfection bactérienne. Elle peut être accompagnée :
- de douleurs thoraciques,
- de courbatures,
- de nez bouché,
- de maux de gorge,
- de fièvre.
Une bronchite aiguë peut devenir chronique, en particulier chez les personnes à risques : fumeurs, asthmatiques, insuffisants immunitaires...
Elle se caractérise alors par une toux qui persiste plus de 3 mois par an. La présence de mucus va engendrer le développement de bactéries, créer une infection et rendre la respiration difficile. Une dégradation de cet état chronique peut déboucher sur une BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive) : une obstruction progressive des voies respiratoires qui provoque un essoufflement marqué.
Comment la prendre en charge ?
La prise en charge d'une bronchite peut suivre plusieurs axes :
1. Une amélioration de l'immunité :
- Par un rééquilibrage de l'axe poumon-gros intestin, en veillant à conserver un microbiote équilibré et en luttant contre les inflammations intestinales.
- Par un soutien des processus immunitaires.
2. L'aide à la résolution des processus inflammatoires.
3. le soutien du fonctionnement pulmonaire : en calmant la toux spasmodique et en facilitant l'excrétion du mucus.
La prise en charge d'une bonchite devra être globale. Elle nécessite du repos, de boire suffisament d'eau, d'avoir une alimentation équilibrée et variée pour apporter les nutriments nécessaires à système immunitaire efficace (Vitamine C, Vitamine D, omega 3...).
Mais parfois ces bonne pratiques ne sont pas suffisantes et un coup de pouce des plantes médicinales peut être nécessaires.
Quels sont les bourgeons à privilégier en cas de bonchite ?
Le bourgeon d'Aulne glutineux améliore les séquelles inflammatoires des muqueuses, quel que soit le tissu concerné (pulmonaire, digestif...).
On l'utilise en particulier lorsqu'il y a production de mucus et suppuration (bronchite, otite, rhinite, cystite, cholécystite, trachéite, gastrite...). Il est un soutien lorsque les pathologies ont tendance à devenir chroniques.
De par son action sur les glandes surrénales, le bourgeon de Cassis présente une intense action ant-inflammatoire. Il est également un bon stimulant de l'immunité et un anti-douleur.
Il améliore également la résistance au froid et aide l'organisme à récupérer suite à la maladie. Il renforce l'action des autres bourgeons.
Ne doit pas être conseillé chez les personnes présentant des pathologies des glandes surrénales ou chez les personnes hypertendues (ou utilisé sur de très courtes périodes). Prendre en début de journée pour respecter son effet stimulant.
Le bourgeon de Noisetier est un remèdes des inflammations aiguës et sub-aiguës sur des tissus qui ont tendance à se scléroser (durcissement du tissu). Il favorise le fonctionnement des voies respiratoires, assure le maintien de l'élasticité des tissus et facilite leur bonne cicatrisation.
Il agit également sur la stase pulmonaire en rétablissant une fuidité dans la circulation.
Le bourgeon de Noyer a une action sur les muqueuses, surtout intestinales, mais aussi respiratoires.
Il présente une action anti-inflammatoire, anti-infectieuse et cicatrisante. C'est un remède des pathologies inflammatoires avec production de matière (pu, glaires...) qui tendent à la chronicité.
Le bourgeon de Peuplier présente des propriétés anti-inflammatoires, anti-infectieuses et aide à lutter contre les états fiévreux.
Il améliore l'irrigation sanguine des tissus et est utilisé comme vasodillatateur des bronches.
On ne l'utilisera pas plus d'un mois.
Les jeunes pousses de Romarin présente une activité anti-inflammatoire et sont de puissants anti-oxydants (action de production de glutathion).
Grâce à son action de soutien du fonctionnement hépatique, il assainit la sphère intestinale et évite les surcharge mucogènes qui aggravent les pathologies respiratoires. Il est particulièrement recommandé sur les terrains intoxiqués ou oxydés.
La jeune pousse de Ronce présente une action majeure sur la sclérose des tissus et en particulier des poumons dont elle participe à la régénération. Elle améliore l'oxygénation des tissus et du sang, ce qui la rend incontrounable en cas d'insuffisance respiratoire.
Le bourgeon de Viorne inhibe les spasmes bronchiques. Il devient incontournable lorsque la bronchite devient chronique et asthmatiforme.
Comment prendre la gemmothérapie ?
Ceci est une liste non exhaustive des macérats que l'on peut utiliser en cas de bronchite. Sélectionner 1 à 4 macérats en fonction des besoins.
Les macérats de Peuplier et de Cassis seront pris sur des périodes brèves (4 à 6 semaines).